My tailor is rich…
Comment travailler en recrutement lorsqu’on reçoit des contre-ordres tous les jours ?
Une société recherche des candidats sur des postes techniques, capables de maîtriser l’anglais ; parmi eux, ils doivent trouver un stagiaire… Quoi de plus simple ? Sauf que voilà, peu de stagiaires en BTS ou DUT maîtrisent l’anglais…
1er épisode : En bonne chargée de recrutement, je me dois de le préciser au manager. Réponse : « l’important c’est que les candidats soient à l’aise à l’écrit… ».
Certes… mais au téléphone, je les teste comment par écrit ?
« Si l’entretien téléphonique se passe bien, tu les fais venir et à la fin de l’entretien avec le manager, on leur prépare un petit test écrit »
OK… donc je dois les croire sur parole quand ils me disent qu’ils sont à l’aise à l’écrit… why not ?
2ème épisode : Suite au premier entretien avec un candidat au stage : « ah mais non, ça va pas du tout, il n’a même pas su traduire deux simples phrases! Tu les fais venir pour le test et ensuite on les fait voir au manager ! »
Voui, sauf que si je les fais venir pour seulement 5 à 15 minutes de test, vu votre situation géographique, c’est de la mauvaise publicité gratuite ! Il faudrait respecter un minimum les gens, non ? Et si j’envoyais un test rapide par écrit, qu’ils devront me renvoyer avant leur entretien ?
« OK ! » (réponse en chœur)
3ème épisode : Deux jours après, première réception d’un test…
« ça sent l’utilisation du traducteur… mais pour le stage, on le voit quand même ! »
Recruter peut mener à la folie…